La culture de la patate douce est l’une des plus simples dans les cultures maraîchères, mais une gestion optimale et des techniques pré-ensemencement sont essentielles pour le développement de la culture.
Généralement, il faut d’abord désinfecter le terrain à travers les différentes techniques de désinfection, avant de labourer la parcelle.
Lorsque la parcelle est prête, nous pouvons effectuer une fumure de fond ou labourer directement la terre (normalement avec une distance de 80 cm entre les sillons).
Après avoir conditionné la terre, nous placerons le système d’irrigation goutte à goutte. La distance habituelle entre les goutteurs est d’environ 30 cm, bien qu’elle puisse varier en fonction des caractéristiques édaphiques du sol.Ce processus peut être usiné et peut combiner les coteaux avec le placement dugoutteur.
Ensuite,l’ensemencement, qui est effectué au cours des mois de mars à juin en fonction de la situation géographique de chaque agriculteur. La planteest habituellement seméehorizontalement en laissant enterrés de 3 à 5 nœuds selon le calibre souhaité. De plus, il est important que la plante soit plantée le jour même de votre arrivée.
Lorsqu’elle a été semée, elle devrait avoir une irrigation intermittente (tous les deux jours) pendant une semaine, avec 0,5 L/plante. Après, elle devrait passer des périodes de sécheresse pour permettre aux racines d’approfondir et nous surveillerons l’irrigation selon l’humidité du sol. De plus, le cycle végétatif a besoin des températures comprises entre 16ºC et 33ºC pour que se développe dans des conditions optimales.
D’autre part, il faudra faire un contrôle des nuisibles, parmi lesquelles il convient de mentionner les larves de taupin Agroteslineatus, un fléau qui affecte gravement la qualité du produit. En outre, il peut parfois affecter le ver de feuille, le puceron vert ou noir et l’acarien rouge.
Enfin, quand la période de culture de la variété choisie prend fin, nous procédons au défrichage et à la récolte de la patate douce. Ce processus implique d’être prudent car la peau de la patate douce est sensible aux frottements, rendant plus difficile sa conservation.